Repeindre soi-même sa voiture est une action parfaitement faisable ; avec de la passion, les travaux peuvent être effectués le temps d’un week-end. Opter pour cette solution s’avère être économique et ravive l’engouement pour la peinture ou la mécanique en général. Cet article va dévoiler les astuces indispensables afin d’éviter les faux pas.
Les règles primordiales à savoir
Les directives obligatoires pour la peinture d’une carrosserie se résument en deux points. La première consiste à la préparation qui occupe 90 % du temps. En second lieu, l’application pour les 10 % restants. Chaque étape doit être respectée afin d’éviter de tout refaire à nouveau. Le support à peindre doit être sec, uniforme, exempt de poussière, de graisse ou de silicone. Les « primers » ou les apprêts s’appliquent toujours avant la couche finale.
Les apprêts et le ponçage
Les apprêts concernent la première couche de préparation sur le support. Ils permettent de faire adhérer la peinture ou de combler les lacunes ou les surfaces irrégulières. Les modèles universels rassemblent ces deux fonctions à la fois. Le ponçage quant à lui rend la carrosserie plus lisse et favorise l’adhésion. Les grains utilisés ne doivent être ni trop gros ni trop fins pour éviter les marques laissées ou le non accroche. Le papier abrasif est plongé régulièrement dans de l’eau afin d’éviter de l’échauffer ou de l’encrasser.
La peinture, en général
Peindre sa voiture implique l’usage d’un compresseur d’air et d’un pistolet. Ce dernier doit être parfaitement propre et filtré avant d’appliquer la peinture. En pratique, il vaut mieux opérer dans une salle ou dans une cabine afin d’éviter les particules, la poussière et les petits insectes. Le temps chaud et sans vent reste idéal durant les travaux. Le lustrage vernis aide également à éliminer la poussière. La meilleure température ambiante doit être comprise entre 15 à 25°C afin de permettre à l’application de sécher de façon optimale.