Jusqu’où peut-on personnaliser l’éclairage de sa voiture?

Les avantages des divers éclairages utilisant la technologie LED sont bien connus : longévité, économie d’énergie, grande adaptabilité à des facteurs aussi variés que la température externe ou la tension supportée… Pour un amoureux des automobiles, le critère qui prime est souvent esthétique. Les kits LED pour voiture permettent en effet une personnalisation élégante et moderne des véhicules. Mais dans un domaine aussi sensible que la sécurité routière, cette liberté a ses limites. Que dit la loi sur le remplacement des signaux lumineux de votre véhicule, ou sur l’ajout d’éléments employant la technologie LED ?

Ce que dit le Code de la Route sur l’éclairage LED

Sur la petite quarantaine d’articles traitant de la signalétique lumineuse dans le Code de la Route, aucun ne cite explicitement le type de technologie autorisé ou interdit. Les obligations mentionnées font souvent figure d’évidences. En général, symétrie, nombre et couleur des feux de chaque type obéissent à des règles strictes. La puissance lumineuse des dispositifs d’éclairage est encadrée par des critères déjà moins objectifs. Elle s’estime en effet par la faculté de ces systèmes à illuminer “efficacement” sans éblouir une certaine portion de chaussée, ou par leur visibilité par les autres usagers de la route. Une amende de troisième classe sanctionne les manquements à ces règles, voire l’immobilisation du véhicule si l’on estime que les lacunes rendent la conduite dangereuse. Plus grave : les problèmes d’homologation et les bricolages défaillants peuvent rendre caducs les contrats d’assurance en cas d’accident. Mais ce n’est pas spécifique à l’éclairage LED.

 

 

Le bon sens, le meilleur guide ?

Ainsi rien ne s’oppose aux feux LED dans le Code de la Route, lequel se contente d’énumérer des règles très générales. À vrai dire, le flou et la complexité des différents codes embarrassent les agents de la police de la route eux-mêmes. Le domaine de la signalisation lumineuse est donc en partie affaire d’appréciation. Que l’on circule en feux LED ou halogène, respecter les commandements élémentaire du Code demeure le meilleur moyen pour ne pas s’exposer au zèle d’un agent tatillon. Les contradictions entre législation européenne et Code de la Route français (sur le cas du troisième feu stop notamment) ne mettent d’ailleurs pas la police de la route en position de force face aux usagers, et l’indulgence prévaut. L’absence d’un cadre réglementaire strict sur la technologie LED devrait même vous rassurer&nbsp: c’est une preuve que l’utilisation des LED n’est pas un problème un soi. Bon sens et civisme suffisent pour estimer convenablement si l’on est dans les clous en matière de signalisation lumineuse, outil de communication dont l’efficacité se mesure à sa clarté et sa limpidité pour tous.

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