Vous l’avez certainement constaté, depuis 2009 les plaques d’immatriculation françaises ont connu un certain nombre de modifications. Finies les plaques d’antan qu’il fallait changer à chaque fois que l’on faisait l’acquisition d’un nouveau véhicule : désormais, chaque véhicule est rattaché à une immatriculation tout au long de sa « vie ». Mais ce n’est pas le seul changement opéré sur les plaques d’immatriculation, loin de là.
Du FNI au SIV, le changement des plaques d’immatriculation
En réalité le changement visuel des plaques d’immatriculation n’est pas seulement cosmétique et cache un grand nombre de changements qui impactent plus ou moins les habitudes des Français vis-à-vis de leurs véhicules. Il reflète surtout le passage d’un système à un autre : du Fichier National des Immatriculations (FNI) au Système d’Immatriculation des Véhicules (SIV).
Les changements sont assez nombreux, à commencer par l’abandon des plaques du type 111 AAA 11 au profit de plaques AA-111-AA qui sont donc désormais associées au véhicule jusqu’à sa destruction. Notons également le passage d’une numérotation départementale à une numérotation départementale.
Mais c’est aussi l’occasion pour l’Etat de simplifier les démarches, le SIV n’étant plus associé à chaque préfecture mais bien enregistré dans un fichier national ce qui permet également aux forces de l’ordre d’avoir un accès simplifié aux informations dans le cadre de la lutte contre la délinquance routière par exemple.
Parmi les détails visibles du changement de système, on constate également que désormais, dans le nouveau numéro d’immatriculation inspiré du modèle italien, le numéro de département ne fait plus partie intégrante de la plaque et peut donc être choisie par le propriétaire du véhicule en fonction de sa région de naissance ou de cœur. D’un autre côté, les plaques apposées sur votre véhicule doivent être conformes aux normes imposées (que vous retrouverez sur cette page) : vous ne pourrez donc vous offrir des plaques fantaisie et devrez vous contenter de plaques plus classiques.
La simplification des démarches
Autre point de changement apporté par le changement de système donc, la simplification des démarches qui permet aux services administratifs de souffler un peu mais surtout aux particuliers de disposer de nouvelles opportunités pour faire établir leur carte grise sans devoir patienter trop longtemps en préfecture.
S’il est toujours possible de suivre l’ancienne procédure et de se déplacer en préfecture, il est désormais envisageable de passer par d’autres méthodes plus simples et bien moins chronophages. La plus simple étant bien entendu de confier son dossier à un professionnel habilité par l’Etat, soit par le biais de son site Internet comme c’est le cas avec le site Cartegrise.com, soit en se déplaçant dans une agence ou un établissement agréé.
Dans les deux cas, une fois le dossier déposé, vous recevez dans un premier temps votre certificat d’immatriculation provisoire, qui vous permet de rouler sans problème en attendant votre certificat d’immatriculation définitif. C’est plus simple et finalement très efficace.